Piratage Officiel

Maintenant les pirates des films ne se contentent plus d'ouvrir des boutiques, ils vendent en ligne (avec un catalogue assez fourni) et vous livrent votre pizz... DVD presque partout dans le grand Tunis (El Menzah 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, Mutuelleville, Notre-Dame, El Manar 1, 2, 3, Ennasr 1, 2, Les Bergers du Lac, Montplaisir, Alain-Savary, Cité Olympique, Hay El Khadhra, Echarguia 1, 2, Nouvelle Ariana, la Soukra, Le Bardo) pour seulement 2dt (ou 3dt avec pochette pour faire joli).
DVDMobile.com
Et le pire c'est que Wanadoo Tunisie (ex-Planet) est partenaire !
Wanadoo.tn

بلد الفرح الدائم

ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii c vrai

mar7aban bika enaha touuuuuuunes

Tous les DVD en vente sur les rayons des grandes surfaces sont piratés. Quand c'est des DVD originaux (quelques uns à Monoprix ) on l'indique sur la pochette :)
Géant s'approvisionne d'un "pirate grossiste" dont la boutique est dans le centre commercial "le forum" à l'Ariana en face de safsaf..
Carrefour à fermé son rayon de DVD pirates depuis des mois..
Mais ce n'est pas tjr officiel..

et tous le monde s'en fou ! les gas ils font un site ils vendent des dvd pirates ils te livrent chez toi ils ont une adresse à tunis un numero de téléphone !
la totale koi ! et tlm s'en fou ! c grave !
lol ! !
malla tounes

Les prix des DVD originaux sont assez chers. Ils ne respectent pas le pouvoir d’achat des tunisiens, une réévaluation des prix s’impose avant de s’opposer fermement au piratage.

Alors-là, je dis chapeau
Je ne suis pas convaincu à 100% par l'idéemais ça valait la peine que quelqu'un tente le coup

On est contre la distribution en Tunisie de films Tunisiens piratés.
En Tunisie on produit en moyenne 2 où 3 films par an. Aller les voir en salles n'a aucun impact sur le pouvoir d'achat d'un Tunisien.
Pour les Tunisiens à l'étranger demerdez vous..

Je ne vois pas pourquoi il y aurait une discrimination entre film tunisiens et etrangers.
De toutes les maniéresle films tunisiens sont pré-rentabilisé grâce aux subventions étatiques ....

le piratage ne fait pas la difference entre Tunisien et autres !

De toutes les maniéresle films tunisiens sont pré-rentabilisé grâce aux subventions étatiques
Non, au contraire. L'état donne une subvention parcequ'il est admi d'avance que le film Tunisien ne peut jamais être rentable en terme commercial. Tous les films Tunisiens sont déficitaires.
La subvention est une composante parmi d'autres pour rassembler le budget minimal nécéssaire à réaliser le film..
C'est pour ça que le prix de chaque billet compte pour un film Tunisien.
C'est certain que le piratage est un délit par principe. Mais soyons réalistes On ne peut pas comparer le cinéma occidental au cinéma Tunisien de point de vue rentabilité.

je ne suis pas tout à fait d'accord, il est vrai que les films tunisiens rencontrent des difficultés financières, mais personne n'est perdant ( je parle de l'équipe du film), peut être les grands perdants sont les salles du cinéma, qui , sans les subventions publiques seraient toutes dipsarues depuis trés longtemps.
Tous les films tunisiens, bénéficient, outre la subvention du ministère ( qui eut aller jusqu'à 500.000 DT) d'autres donations de la part de fondations européennes diverse ( fondation GAN, CNC, coopération suisse, allemande, belge,....).
Sans ces différents financements, il n'y aurai jamais eu de cinéma tunisien ( peut on vraiment parler de cinéma tunisien ?).
En plus, le principal des recettes en salle des films tunisiens se fait essentiellement à Paris, ou le ticket d'entrée est aux alentours de 8€, c'est à dire 6 fois plus cher qu'une place à Tunis. Les films sont généralement distribués dans des salles "art et essai" qui ont leur clientèle, c'est à dire si un film tunisien fait 20.000 entrées en France, c'est comme si il a fait 120.000 à Tunis. Sans parler des autres recettes de vente des droits à des chaines tels que Arté, Channel 4 et autres.
Pour finir, ce ne sont pas au 10.000 copies pirates qui vont ruiner la carrière commerciale d'un film tunisien, c'est déjà rentable, et même trés rentable. Il suffit de voir le train de vie des professionnels de cinéma en Tunisie.

NB : y a des longs métrages qui ont été réalisés et jamais diffusé, et pourtant celà n'a jamais empêché les auteurs du film de bien vivre, exemple de " No Men's Love" de Nidhal Chatta.

Question : comment font les réalisateurs et producteurs tunisiens pour bien vivre sachant que le film sera un échec commercial?

Réponse : il se remplissent les poches en détournant une partie du budget par diverses manières. Malheureusement c'est ça le cinéma tunisien

Thebbouhom imeddou idihom lettolba
Mais il faut faire la part des choses, ici on ne parle pas du train de vie des metteurs en scènes Tunisiens. Quand même ils ne vont pas vendre leurs meubles pour démontrer les difficultés financières qu'ils rencontrent.
Sinon aucun film Tunisien n'est arrivé à couvrir le coût de sa production, y compris "Halfaouine" qui a battu tous les records de vente en tunisie et à l'étranger..
C'est Farid boughdir lui même qui l'a affirmé et je ne vois pas pourquoi il va raconter un mensonge pareil.

c'est ce que j'ai dit dans mon post, en aucun cas le piratge du film ne va affecter sa carrière commerciale, puisque les frais du film ( y compris les rémunération du réalisateur et des producteurs sans déjà payé le souvent avant le premier clap. je ne défends pas pécialement le piratage mais c'est l'attitude de Néjib Belkhadi qui me dérange car ce mec se présente comme une victime de maléfiques pirates qui veulent le ruiner.

regardez cet article du journal il Sahafa

صيحة فزع أطلقها صباح أمس عدد من السينمائيين في الندوة الصحفية التي انتظمت بقاعة افريقيا للسينما التي تجملت وأصبحت جاهزة للعروض السينمائية.
الصيحة جاءت لتؤكد الوضع المزري الذي أصبح يعاني منه قطاع الانتاج والتوزيع السينمائي بعد هذا «الهجوم» على كل عمل جديد و«قرصنته» بشكل مثير للانتباه.
وقد تحدث المنتج أحمد بهاء الدين عطية عن الانتاج السينمائي في تونس مبرزا تخوفه من تحول تونس الى بلد مستهلك للسينما لا صانع ومنتج لها ومساهم في إبداعها على اعتبار أن «القرصنة» أصبحت العملة السائدة والمتداولة والتي أضرت بالابداع السينمائي بشكل كبير.
وطالب المنتج نجيب عياد بسن تشريعات وقوانين أكثر صرامة في تعاملها مع آفة «القرصنة» مذكرا بالقانون الصادر عام 1984 والمنظم لقطاع الفيديو ثم قانون 1994 لحماية المؤلفين ملاحظا أن هذين القانونين لم يقع تطبيقهما وأشار المنتج نجيب عياد أن بلادنا تتوفر على 70 ألف نقطة بيع لأشرطة DVD منها 35 ألف نقطة في تونس الكبرى وحدها وهي تتصرف وتتعامل مع الابداع السينمائي وحتى الموسيقي بدون رقيب أو رادع قوي.

من جهته تحدث نجيب بلقاضي مخرج فيلم «كحلوشة» عن عملية القرصنة الواسعة التي تعرض لها هذا الفيلم ملاحظا في هذا الاتجاه أنه ما كان يدري أن عملية الاشهار العالمية الواسعة التي قام بها لفائدة «كحلوشة» أعطت نتيجة عكسية حيث أضرت بالفيلم وساهمت في ارتفاع عملية «قرصنته».
وقال نجيب بلقاضي ان انطلاقة عروض «كحلوشة» كانت مشجعة عند انطلاقته لكن سرعان ما حصل التراجع المفزع.

الجانب القانوني

وتحدث المحامي رضا التواتي عن الجانب القانوني لـ« القرصنة» فلاحظ أن الردع ليس في حجم وقيمة هذا العمل المحظور وبين أن هذه العقوبات المنصوص عليها في قانون 1994 والتي تتراوح بين 500 دينار و5 آلاف كخطية وإذا عاود الكرة يسجن المذنب مدة 3 أشهر - تعود - أي العقوبات - إلى مدى تصور الابداع من طرف المشرّع ان كان هذا الابداع مصلحة عامة والمساس به يعني المساس بالمصلحة العامة أو هو مصلحة خاصة لا تعني إلا صاحب الابداع.

ثم هناك الاجراءات التي ينبغي التعامل معها عند تنفيذ عقوبة ما وهي طويلة تمتد على طول سنة على أقل تقدير.

من يقوم بعملية القرصنة؟

توقف عدد من المتدخلين عند المسؤول عن «القرصنة» فكان أن تم تحميل المنتج والموزع السينمائي الجزء الكبير من عملية «القرصنة» فمن يكون غير المنتج أو الموزع أو حتى المشرف على عملية التركيب يقدر على استخراج نسخة من فيلم مازال في مراحله الأولى من التركيب... وتساءل آخرون عن علاقة المنتجين والموزعين بالمحيط ومدى قدرتهم على التحاور والتفاعل معه.

المنصف ذويب يقترح

وتدخل المخرج السينمائي المنصف ذويب لاقتراح سن قانون أو اتفاق مع أصحاب نقاط بيع الـDVD لتوزيع الانتاج السينمائي ولم لا بعث مغازات خاصة بالأعمال السينمائية مؤشر عليها بطابع وذلك للحد من ظاهرة القرصنة... ويكون ذلك تحت اشراف ومتابعة قانونية دقيقة من عديد الوزارات.

...ويتواصل النقاش حول هذه الظاهرة فهل من حل جذري وناجع ونهائي لها؟

c'est très simple.. on ne pourra lutter contre le piratage des films que si le prix du DVD sera révisé.. qui achetra un DVD à 25 ou 30 DT ? vriament une minorité dans notre société (el kroz)... yakhi elli ma3andouch flous ma yetfarajech fil aflam ??? pour les films tunisiens, c'est une très longue histoire.. mais faut poser la question d'abord : est-ce que ça existe le film tunisien ?

La question dépasse les seuls films, il y a les jeux vidéos, les logiciels et les CD ou DVD-ROM, il serait absurde et hypocrite d'interdire à tout un peuple et surtout sa jeunesse de s'éduquer.
Imaginons un étudiant en informtique, s'il doit acheter tous les logiciels dont il a besoin, le facture s'élèvera à plusieurs milliers de dinars par an, idem pour les éudiants en architecture, arts et métiers, médecine et j'en passe.
Il faut arrêter de criminaliser le piratage car il a permi à toute une génération (pas tous malheureusement) de s'ouvrir sur le monde, de se cultiver et de s'éduquer à des budgets plus que raisonnables.
Le piratage nuit bien évidemment à la création artistique, mais aussi à la propriété intellectuelle des tunisiens. On a trés peu d'activité de commercialisation de logiciels, DVD-ROM locaux tournée vers le grand public.
Un seul moyen pour réparer cela: taxer fortement les CD et DVD vierges, car c'est le seul moyen de contrôle dont diposent les pouvoirs publics. Il suffit simplement de taxer les grands importateurs et le tour est joué.
Lors de la table ronde organisée par Propaganda sur le piratage en Tunisie, on a parlé de 70.000 boutiques DVD en Tunisie. Si chaque boutique emploie seulement une seule personne ça fait 70.000 emplois, c'est à dire autant que la Tunisie crée d'emploi en une année entière avec tous les efforts publics et privés: 21-21, incitations, ministère dédié,...).
Criminaliser des gens, bien qu'ils font du tort à la profession, relève ainsi que de l'hypocrisie.

blabzi a écrit:Un seul moyen pour réparer cela: taxer fortement les CD et DVD vierges, car c'est le seul moyen de contrôle dont diposent les pouvoirs publics. Il suffit simplement de taxer les grands importateurs et le tour est joué.

Je suis d'accord avec toi, mais tout ceci (le problème des boutiques et la taxation des supports vierges) sera bientôt dépassé avec la "démocratisation" progressive du haut-débit.
Lorsque ces acheteurs de CDs et de DVDs piratés auront la possiblité d'avoir une connexion digne de ce nom chez eux, ils se rendront compte que le choix qui leur est offert en matière de téléchargement (notamment par le biais du BitTorrent) est infiniment plus grand que toutes les 70.000 boutiques réunies, et là on aura vraiment atteint le même stade que les pays plus développés, on sera enfin rentrés dans le XXIè siécle, celui des problèmes "globalisés". Et Néjib Belkadhi ne pourra rien y faire, pas plus que Pedro Almdóvar ou Steven Spielberg...

je pense que vu le rythme de la démocratisation du haut débit suit les autres démocratisations en Tunisie, c'est à dire un peu lent. Quoique qu'il en soit, au moment ou le haut débit se démocratisera, on pourra trés facilement imposer la licence globale, une sorte d'une plus value ( 5dt par exemple par abonné) sur les abonnement qui servira à compenser la culture et la propriété intellectelle dans notre pays.

tunisia a écrit:le piratage ne fait pas la difference entre Tunisien et autres !

C'est beau la tolerance

Un chiffre curieux circule depuis que notre cinéma commence à pointer à l’horizon et à sortir des petits chef-d’œuvres qui font l’unanimité ou presque : il paraît qu’en Tunisie, il y aurait 70.000 clubs vidéos dont la moitié serait sur le Grand Tunis. Un calcul rapide montre que sur cette région, qui compte 2 millions d’habitants–, cela ferait un club vidéo pour 15 familles au maximum … Cela relève de l’aberration surtout si on rentre dans le détail du coût du fonctionnement d’un club vidéo et du nombre minimum de DVD que doit visionner chacun par jour pour que cette activité reste rentable …
En supposant que ce chiffre ne soit pas inexact, comment se pose le problème alors, car ces derniers temps il est pratiquement interdit de vendre des DVD tunisiens, rien n’est écrit mais cela a circulé et si KAHLOUCHA ou Making off est sur les étalages, le club DVD devient DCD…. ?
Ah, que c’est chouette de découvrir la propriété intellectuelle, car comme dirait ma grand-mère, ne sent les charbons ardents que celui qui marche dessus. Regardez, copiez Blood Diammond, casino royal, etc., ce n’est pas notre problème, mais nos films c’est notre problème ! Il faut BIEN encourager la production tunisienne.
Evidemment comme d’habitude, je ne suis pas tellement d’accord avec cette approche ; d’abord dans le meilleur des cas, un film tunisien ne pourra jamais dépasser les 100.000 spectateurs, kahloucha qui fait l’unanimité en est péniblement à 45.000. Le problème n’est lié ni à la qualité ni au spectateur, c’est la capacité maximale du marché 100.000 spectateurs –je veux bien qu’on me contredise– et avec ce chiffre, on ne peut aller très loin.
Il suffit de voir autour de soi dans les grands pays producteurs de cinéma, soit occidentaux, soit asiatiques, soit arabes, il y a et il y aura –sauf peut-être aux USA qui est un continent et le cinéma est traité comme une industrie– toujours une asymptote quant au nombre de spectateurs ; évidement, il y aura des exceptions –Astérix et Cléopâtre avec le sympathique Jamel a fait 14 millions de spectateurs en France– Indigène a fait 3 millions et c’est un très bon score …
Donc pour sauver le cinéma, le passage par la vidéo et le cinéma à domicile devient nécessaire, et au lieu de bloquer la diffusion des cassettes pirates, faisons-les fabriquer et distribuer par des circuits légaux qui pourront y intégrer d’autres composantes éducatives et publicitaires avec des prix adaptés aux conditions économiques tunisiennes ; je crois que chacun y gagnera ; je pense que si demain je trouve dans un supermarché ou dans une vidéothèque -qui, si les chiffres sont exacts concernant ce secteur représentent plus de 100.000 emplois directs et indirects- un CD de KAHLOUCHA ou de VISA ou de NOURI BOUZID pour un prix compris entre 5 et 10 T et que dans ce prix l’équivalent de la TVA soit affecté à un fonds de développement du cinéma national, on l’achètera sans hésiter et je pense que je ne suis pas le seule et j’aurai contribué d’une certaine manière au développement de notre cinéma. Qu'en pensez-vous chers lecteurs ?

source : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=25725